Cafe Marble - Michiko Aoyama

Cafe Marble, duologie, tome 1 : Un jeudi saveur chocolat - Michiko Aoyama

Fiche d'identité

Auteur : Michiko Aoyama
Genre : Feel Good, Contemporain, Littérature Japonaise
Lectorat : Adulte, 
Age : A partir de 20 ans
Présence de triggers warnings : Non. 
Année de parution original : 2023, au édition Nami

Ma note : ⭐​⭐​⭐​⭐​⭐
Est-ce que je recommande ce livre ? : Oui.

Ma lecture

J'ai lu ce livre totalement par hasard. Je l'avais dans ma bibliothèque, je ne sais même plus pourquoi je l'avais acheté, puis que je ne lisais pas de littérature japonaise, même littérature asiatique tous cours. Eh bien, sachez que parfois sauter le pas dans un genre qu'on ne lit pas, s'avère extrêmement positif. Se livre m'a fait sauter à pieds joints dans le monde de la littérature asiatique. J'ai rempli ma bibliothèque (un peu, mais c'est surtout la hotte du père noël qui est prête à exploser ^^)

A noter : Prenez deux roman qui se passe au Japon. L'un écrit par un ou une autrice d'originaire du japon, ou d'un pays proche, l'autre écrit par une ou un auteur originaire d'un pays d'occident. C'est tellement différent. Même si l'histoire est la même. Sentir la culture d'un patriote ça change vraiment la donne !

Mon avis

Il s'agit d'un roman choral avec un fils conducteur. Chaque nouveau personnage est en fait lié à un des personnages du chapitre précédent. On voyage au fils du temps, entre Tokyo et Sydney de façon très poétique. Dans ce tome, ce sont surtout des histoires d'amour. Un jeune couple tout juste marié, un couple marié depuis des années, ou bien un couple qui change les codes de la vie de famille au Japon... Les histoires s'entremêlent et tout part d'un point A. Le café marble. Le premier personnage part du café, puis petit à petit, on voyage dans différents endroits autour du café et ce chemin de cerisier pour finalement arriver jusqu'à Sydney et revenir à la base, avec le deuxième personnage du premier chapitre.

" Des miracles se produisent même dans ce petit monde. Une main douce effleurée pour la première fois. Un joli sourire destiné rien qu’à moi. "

Ce livre est d'une douceur et la traduction impeccable. J'ai déjà essayé de lire une fantasy asiatique, écrite par une autrice d'origine sud-coréenne, et j'ai dû abandonner à cause de la traduction. Ici, j'ai dévoré tout le roman sans me lasser. Je l'ai lu à la période idéale. À l'entrée du printemps, sous les premiers rayons du soleil. Ce temps permet d'apprécier encore plus la douceur poétique de ce livre. 

L'histoire qui m'a le plus touchée est celle dépeinte dans le deuxième chapitre. L'histoire de Teruya et Asami avec leur petit garçon Takumi. Je l'ai lu deux fois, d'ailleurs ce chapitre. Leur couple est d'une douceur, l'un et l'autre s'entraide dans tous les moments, même lorsque la difficulté parait... Simple. 

Asami est une femme active, loin de la mère au foyer, alors quand son mari lui demande de s'occuper de la maison et de leurs petits garçons quelque temps alors qu'il va essayer de vivre son rêve dans une autre ville, celle-ci se retrouve vite paniquée. Elle ne sait pas cuisiner. Pourtant, c'est une femme. Les idéaux, surtout au Japon, mais dans beaucoup d'autre pays, voudrait que son mari travaille et qu'elle soit une bonne mère de famille. Asami le sait. Elle sait que les gens la jugent, la regarde différemment, et cela, l'inquiète vis à vis de son fils. À l'impression de ne pas être une bonne mère pour Takumi. 

" — Allô ? Papa ! Oui… oui… oui, j’ai mangé un steak haché. C’est super, Maman fait le repas ! On dirait un champ de colza, c’est très joli et ça a l’air bon ! "

L'innocence des enfants. Elle a essayé pendant des heures de préparer une omelette qu'elle jugeait elle-même " potable " elle se voyait échouée, et pourtant, dans les yeux d'un enfant, même écraser, réduite en charpie, ça ressemble à quelque chose. 

Ce moment démontre le changement entre l'enfant et l'adulte. Enfant tous nous paraient beau alors qu'une fois adulte, la société choisis ce qui est beau pour nous. Cette omelette n'avait pas la forme dépeinte par celle qu'on voit à la télévision, celle que font les mères parfaites, pourtant, elle était sûrement tout aussi bonne. Toutes les mamans sont formidable à leurs façon. On ne devrais pas laisser la société nous conditionner. 

Nota bene

Après lecture du tome 2, le tome 1 est un peu plus dur, et ce concentre sur la vie de famille sous tous ces aspects. Et l'âge des personnages représenté est assez limité, mise à part le petit couple à Sydney. 
J'aimerais m'expliquer également sur l'âge de lecture que j'ai indiqué. Pour moi quand on lit ce genre de livre, pour pouvoir l'appréciée pleinement et comprendre les messages qu'il véhicules il est nécessaire d'avoir vécue. D'avoir expérimenté la vie d'adulte et la vie de couple. Bien sûr il reste accessible à de jeunes adolescent, ou de jeune adulte en devenir à partir de 15 - 16 ans celons les passion et les mentalité, ce livres sera aussi être appréciée, mais je penses qu'il ne laissera pas le même impact. 

Résume


A Tokyo, le petit café caché sous les cerisiers le long de la rivière Meguro accueille toutes les semaines une mystérieuse habituée. Chaque jeudi, Mme Cacao – comme la surnomment gentiment les employés – commande un chocolat chaud avant de s'installer à la même table en bois proche de la baie-vitrée. Et chaque jeudi, elle sort un délicat papier à lettre et se lance dans la rédaction d'une longue missive.

Une routine immuable qui ne manque pas d'éveiller la curiosité du serveur. Jusqu'au jour où Mme Cacao éclate en sanglots devant sa tasse... De Tokyo à Sydney, c'est le début d'un voyage entremêlant 12 tranches de vie, dans ce roman choral qui invite le lecteur à trouver le bonheur dans les petites choses du quotidien.



Cafe Marble, duologie, tome 2 : Un Lundi parfum matcha - Michiko Aoyama

Fiche d'identité

Auteur : Michiko Aoyama
Genre : Feel Good, Contemporain, Littérature Japonaise
Lectorat : Adulte
Age : A partir de 16 ans
Présence de triggers warnings : Non. 
Année de parution original : 2024, au édition Nami

Ma note : ⭐​⭐​⭐​⭐​⭐
Est-ce que je recommande ce livre ? : Oui.

Ma lecture

Je n'avais pas forcément prévu de lire ce livre tout de suite, mais après deux échecs pour le flowers book challenges dans la catégorie livre rose, j'ai pris celui-ci. J'aurais dû prendre celui-ci dès le départ, mais je voulais découvrir d'autres titres, notamment un qui est très populaire sur le booktok, mais non, ça ne l'as pas fait ! 
Du coup, j'ai lu celui-ci. Un petit doudou. 

Comme le premier tome, ce tome est une lecture qui sera vous accompagnée au printemps. Il est important de lire le premier tome avant car beaucoup de personnages sont enfaites liées à ceux du premier tome. Cependant, si vous commencer la littérature asiatique, notamment ici, la littérature japonaise, je vous recommande pour cette auteur de commencer par son premier roman, La Bibliothèque des rêves retrouver. Il semblerait que les texte soit encore plus profond. 

Mon avis

Je dois dire que j'ai préféré ce tome au premier. Ici, au lieu de voir que des couples, on suit vraiment tous types de personnes. Les messages transmis sont différents et les émotions transmises aussi. Dans ce tome, on apprend beaucoup de choses sur la culture japonaise. Ici, on parle beaucoup de nourriture et de boissons, le thé notamment. Est-ce étonnant ? 
Si dans le premier tomes on voyageaient entre le Japon et l'Australie, ici on reste dans le Japon, mais on vacillent entre la capitale, Tokyo et une petite ville moins agitée, la ville de Kyoto. Par contre, dans le premier tome, j'avais trouvée la plume très immersive, ont pouvait voir les différent paysage dépeint, ici, la description est un peu moins immersive, on voyage un peu moins. 

Ce tome est beaucoup plus doux. J'ai appréciée retrouver des personnages cités dans Un Jeudi Saveur Chocolat. Une suite évolutive. Certains on bien grandit. 

Les chapitres en écho entre le personnage de Mitsu et sa grand-mère m'ont touchée. La dureté de l'éducation n'empêche pas l'amour. Cela démontre qu'il est tout de même important de dire, je t'aime à ceux qu'on aime avant qu'il ne soit trop tard. 
Je détestais ma grand-mère, mais je l’adorais. Je la trouvais désagréable, mais je voulais la voir, la soutenir et je désirais son amour. 
Ma grand-mère avait le regard rivé sur le kamishibai, assise sagement, comme une petite fille.
Ses yeux scintillaient d’émotion, telles de minuscules étoiles silencieuses dans la nuit noire.

Nota bene

Dans ce roman, il y a un chapitre du point de vue d'un chat. Quand j'y suis arrivée, j'ai beuguer. Au final, il est très doux, et j'ai trouvé ça intéressant. C'est la première fois que je lis des textes vus d'un point de vue animal. Et étrangement, je me suis prise à voir la vie comme un chat. Littéralement, je le voyais se lécher les pattes, faire sa toilette et jouer avec les Tanzaku. 

Ici, vous remarquerez que l'âge que j'ai indiquer à baiser. C'est tous simplement parce que les thèmes abordés apporteront cette fois plus à un public plus jeune. Un public qui rentre dans l'âge adultes et qui se posse des questions. Le chapitre ou une jeune femme (pardonnez moi, au moment ou j'écris cette chronique, j'ai oublier son nom) se pose des questions sur son corps, sur le choix ou non de porter de lingerie classées sexy, peut raisonner dans l'esprit de pleins de jeune femme dans ce cas. 

Résume




A Tokyo, de nombreux clients se succèdent au café Marble, dont un homme qui s'interroge sur son couple, une jeune femme en remise en question après sa rupture et une grand-mère qui attend des nouvelles de sa petite-fille formée pour reprendre la pâtisserie familiale. Un roman choral qui entremêle douze tranches de vie.





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